Stress, anxiété, tristesse, colère, voilà quelques-unes des émotions qui nous submergent alors que les épreuves de la vie se présentent à nous. Des sensations douloureuses que l’on peut pourtant, avec le temps, apprendre à gérer pour mieux vivre ces périodes difficiles.
Lorsque la vie nous joue des tours, les émotions que nous ressentons qu’il s’agisse de la peur ou de la colère sont difficiles à vivre et à accepter. La souffrance émotionnelle se transforme alors parfois en souffrance physique. Notre santé mentale et ses répercussions sur notre vie deviennent ainsi une source d’inquiétude.
Il est pourtant important de rappeler deux choses. La première, les émotions ne sont que ça, des émotions. Elles ne sont pas une menace directe pour notre vie mais le simple reflet d’une réaction face à une situation. Nos émotions ne sont pas à craindre, mais à accueillir. Elles nous aident à comprendre comment nous nous situons face à une situation.
Deuxième point qui a son importance. Nous ne sommes pas victimes de nos émotions. Jack Kornfie moine bouddhiste américain aime ainsi nous rappeler : « c’est la manière dont nous nous situons par rapport à nos émotions qui nous enchaîne ou nous libère. » Même s’il est parfois difficile de l’admettre, face à nos sentiments, nous avons le choix. Nous pouvons décider de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide. Nous pouvons aussi ne pas avoir peur, ne pas nous sentir coupables d’être tristes ou en colère. Car si la maîtrise des émotions demande un certain entraînement, les accueillir sans honte et sans jugement est à la portée de tous. Et ça fait déjà la différence.
Pour mieux vivre les sentiments qui nous traversent alors que nous connaissons une épreuve difficile, il est impératif, avant toute chose, d’être en mesure d’identifier nos émotions. Voilà qui nous permettra alors de mieux les appréhender. En voici une liste non exhaustive :
Reconnaître nos propres émotions va donc nous demander de lâcher notre smartphone et de stopper nos activités quelques instants. Choisissez ainsi un moment de pause, loin de l’agitation, loin de votre vie pour effectuer un petit exercice simple. Cet exercice, le voici : nommez vos émotions. Que ressentez-vous, et comment qualifieriez-vous ces sensations ?
Dans l’idéal, vous ne chercherez pas à vous demander « pourquoi je ressens ça ? ». Dans un premier temps tout du moins. Contentez-vous d’observer, de nommer, de décrire. Vous pouvez même aller plus loin et localisant l’endroit de votre corps où vous ressentez cette émotion. Dans votre poitrine, votre ventre, au niveau des mâchoires peut-être ?
Une fois identifiées, ces sensations doivent être accueillies. On pourrait même aller jusqu’à dire, acceptées… Il va alors falloir faire preuve de beaucoup de bienveillance à notre égard. Qu’on se le dise, ce n’est pas parce que l’on ressent de la tristesse, de la frustration ou de l’anxiété qu’il faut y voir le signe de notre échec à maîtriser nos émotions.
La peur, l’anxiété ou encore la confusion ne doivent pas non plus être perçues comme une faiblesse. On le rappelle, nos émotions ne disent rien de nous. Elles sont la façon que nous avons trouvée de réagir à une situation, et elles ne nous veulent aucun mal. On les identifie donc sans jugement, sans honte et sans frustration.
La gestion des émotions est parfois bien plus compliquée à mettre en place. La volonté de « gérer » nous conduit tout droit dans le mur. Chercher à « maîtriser », « contrôler », « modeler » notre réponse émotionnelle est aussi épuisant que frustrant.
Pour mieux vivre avec nos émotions, l’idéal est donc dans un premier temps de faire la paix avec elles et avec nous. On fait de notre mieux, comme on peut, et c’est déjà pas mal. Dans un deuxième temps, on peut tenter de se poser en observateur. Comme nous l’avons vu précédemment, on va nommer l’émotion, mais aussi chercher à remonter à l’origine de ce qui l’a déclenchée.
Certaines pratiques comme la tenue quotidienne d’un journal peuvent être utiles. Ici, on va tenter de décrire honnêtement ce que l’on ressent pour mieux démêler la confusion qui règne parfois en nous. On terminera alors notre séance d’écriture par un moment de compassion envers nous-mêmes. Cela peut se faire par écrit ou prendre la forme d’une méditation. Méditer est ainsi une autre façon de voir clair dans nos émotions.
Certaines pratiques telles que le contrôle de la respiration, les étirements et même l’activité physique peuvent également nous aider à agir sur le ressenti physique de l’émotion. Plutôt que de tenter de maîtriser notre mental, on va ainsi chercher à retrouver un état émotionnel confortable par le biais du corps. Une technique bien plus accessible.
En conclusion, s’il n’est pas toujours facile et encore moins souhaitable de faire disparaître les émotions négatives de notre vie, il est en revanche possible de mieux les accepter sans frustration ni culpabilité.
Il est également possible de cultiver parallèlement d’autres sentiments. La tolérance, la compassion, la patience envers soi-même et envers les autres en font partie. D’autres émotions telles que la gratitude et l’inspiration peuvent elles aussi être stimulées facilement. Voilà qui viendra apporter quotidiennement une dose d’énergie positive et de plaisir à notre vie. Une façon d’influencer doucement et sans pression notre état de santé mental et physique pour une vie plus équilibrée et harmonieuse.
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